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La cascade de Barbannaz, sur la Via Gebennensis


Ce n'est qu'au bout d'un mois environ que j'ai vraiment compris pourquoi j'étais parti : moi qui ai toujours besoin de tout prévoir, que ma journée soit "bétonnée", planifiée, en sachant ce qui va m'arriver, j'ai dû accepter l'imprévu de chaque jour. Ça m'a obligé à apprendre la souplesse, l'adaptation au quotidien et l'acceptation de ce qui se présentait à moi, de prendre chaque événement, agréable ou non, comme un cadeau de la vie. Et j'ai pu le faire, en réalisant que le chemin est à l'image de ma vie, avec ses hauts et ses bas, et que c'est bien ainsi. En arrivant au bout du chemin, au pied du phare, je ne pouvais pas aller plus loin, c'était la fin du chemin. En même temps, ma vie s'ouvrait à 360 ̊, à l'image de l'océan devant mes yeux …

Jean-Marc Perrin




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