Je démarre doucement. Je regarde de ma chambre tous les pèlerins se mettre en chemin. Je pars dans les derniers. Au début, ça monte bien et je sens mon inexpérience en matière de marche. Le sac semble lourd. Pourtant, il ne dépasse pas les 9 kilos. Les deux premières sont des petites journées. Mes pieds se font à l’idée de marcher les 1625 Kms qui me séparent de Finisterre. Je gère la fatigue afin d’éviter les ampoules et les tendinites. Les jours suivants, les affinités se font. On marche avec l’un, puis avec l’autre, on apprend à se connaître. Dominique Tissot-Charlod |