Le temps semblait venu de tourner la page Compostelle pour vivre autre
chose. Il n’en fut rien, car l’appel du chemin reste fort, presque
irrépressible. Revivre encore ces matins ensoleillés sur la route,
prendre enfin un premier café, se fondre dans la nature, retrouver le
silence loin de la ville, contempler les troupeaux paisibles, oublier le
béton pour m’extasier sur la magie des bâtisses en pierres sèches et
des lourdes portes de bois rongées par les ans. Plus que tout, j’aime
cette liberté complète ...
Richard Kirsh |