Je suis parti de Belgique jusqu'à Santiago en 2011, il m'a fallu 110
jours.
Je suis parti, car j'étais dans une impasse, je voulais changer …
Compostelle, ça a été une expérience vraiment extraordinaire, très
forte, beaucoup plus intense que ce que j'aurais pu imaginer. Mais ces
quatre mois de marche n'ont été qu'une porte vers le changement. En
fait, j'ai dû aller bien plus loin que Santiago pour me rapprocher d'une
meilleure version de moi-même.
Presque dix ans plus tard, le Chemin continue … Les changements sont
importants, mais finalement, et ça, je crois qu'on le comprend assez vite :
sur St Jacques, ce n'est pas la destination qui compte, mais le Chemin
pour y arriver.
La photo est une borne kilométrique à La Charité sur Loire.
Jean-Baptiste |