Chemin entre vent et marées aux îles de la Madeleine effectué l’an passé.
Un chemin à découvrir, loin des chemins européens. L’accueil des Madelinots,
la démarche pèlerine bien présente et des paysages époustouflants.
Poème écrit avant mon départ :
Marcher sur des plages esseulées Entre vent et marée, je marcherai Soufflée par les éléments, j’avancerais bottines aux pieds Je traverserai ces immensités en longeant des plages esseulées. Ce sera le temps de me ressourcer. Des rochers fouettés par des vagues écumées, Je déferlerai jusqu’aux coquillages échoués. Mon sac à dos se remplira d’émotions. Je boirai de l’eau douce pour ôter mes tensions. Je me déposerai face à la mer. Mon château de sable sera éphémère. Je découvrirai ce chapelet d’îlots, De Cap au Meule à l’île de la Grande Entrée. Pendant ce temps, les homards se feront piéger dans un casier. Ça, c’est le cliché! Je rencontrerai des madelinots accueillants, Parlant un dialecte charmant. Un vent à décorner les bœufs me poussera jusqu’à l’échouerie (plage où viennent les phoques), où j’admirerai les loups marins allongés sous un pied de vent (rayon de soleil entre les nuages) Bon chemin à tous ! (d'une franco- québécoise)
Catherine |